Blocher, un homme d’Etat ou Staline, un homme d’Etat ?

Blocher, un homme d’Etat ou Staline, un homme d’Etat ?

L’un des deux textes ci-après est véridique, je vous serais reconnaissant de deviner lequel et… après je vous dirais qui l’a écrit…

STALINE, UN HOMME D’ETAT

Est-ce peut-être le peuple qui a subi un échec d’avoir un chef introduisant un style plus direct et plus transparent dans les débats du Gouvernement en osant transgresser des tabous et créer les débats nécessaires ? Certes non. (…)

Non seulement le camarade Staline ne s’est pas laissé apprivoiser, mais il pèse de tout son poids sur les affaires politiques par sa compétence exceptionnelle des dossiers et sa force de travail surhumaine. A côté de lui, Trotski fait désormais figure de nain de jardin, tant il est, lui, dépassé par les enjeux de son propre département. (…)

Voilà un homme qui ne cherche pas à plaire, qui ne craint pas les média et refuse qu’ils lui dictent son agenda politique, voilà un homme au service du bien commun, porteur d’un idéal d’indépendance, de souveraineté, de liberté que tant de politiques aimeraient jeter aux oubliettes de l’histoire. Voilà un homme qui n’a rien à prouver, que l’appât du gain laisse de marbre (…).

BLOCHER, UN HOMME D’ETAT

Est-ce peut-être le peuple qui a subi un échec d’avoir un conseiller fédéral introduisant un style plus direct et plus transparent dans les débats du Conseil fédéral en osant transgresser des tabous et créer les débats nécessaires ? Certes non. (…)

Non seulement Christoph Blocher ne s’est pas laissé apprivoiser, mais il pèse de tout son poids sur les affaires politiques par sa compétence exceptionnelle des dossiers et sa force de travail surhumaine. A côté de lui, Moritz Leuenberger fait désormais figure de nain de jardin, tant il est, lui, dépassé par les enjeux de son propre département. (…)

Voilà un homme qui ne cherche pas à plaire, qui ne craint pas les média et refuse qu’ils lui dictent son agenda politique, voilà un homme au service du bien commun, porteur d’un idéal d’indépendance, de souveraineté, de liberté que tant de politiques aimeraient jeter aux oubliettes de l’histoire. Voilà un homme qui n’a rien à prouver, que l’appât du gain laisse de marbre (…).

6 réflexions sur « Blocher, un homme d’Etat ou Staline, un homme d’Etat ? »

  1. Ce texte fait peur. Il montre le visage de l’UDC, de Blocher et de Freysinger, si il est vraiment l’auteur du texte…

    Ce qui fait peur aussi, ce sont tous ces « bons types », Parmelin, Veillon et d’autres, qui s’accomodent très très bien de ce climat. Quand cela va un peu trop loin, ils minimisent. Mais, tout le temps, il accréditent les Mörgeli, Schlüer, Fehr.

    Et puis, témoin le commentaire précédent, il y a les jeunes. Ceux qui croient avoir trouvé là la béquille d’ordre simple et droit qui leur a souvent manqué plus jeunes… Ils ne sont plus scouts ou sportifs, ils sont UDC.

    Je me demande où tout cela finira.

  2. A mon humble avis, on critique un peu trop vite Staline ou Robespierre.
    On est tellement conditionné par la propagande …

    Je suis en train de lire des « pointures » comme Noam Chomsky. Alain Soral, Emmanuel Todd, etc.
    … c’est assez édifiant …

  3. Je veux pas lancer un débat sur Robespierre et Staline mais c’est pas parce que quelqun à écrit quelque chose dans un livre que c’est forcément vrai. L’important c’est pas combien de personnes on à tuées pour des besoins politiques mais le fait que ca a été fait.

    Pour le texte c’est vrai que ca fait peur. C’est souvent derrière ce genre de discours que se cachent les plus grands despotes. Heureusement que certains conseillers fédéraux comme Couchepin, Calmy-Rey et, dans une certaine mesure, Leuenberger mettent des bâtons dans les roues de Blocher, ou irions nous sinon si ce genre d’homme pouvait faire tout ce qu’il voulait???

    Mais l’important c’est qu’il n’y à pas que Blocher dans l’histoire, faut aussi faire gaffe aux « jeunes » comme ces chers Oskar Freysinger et Olivier Perrin. Cela ne m’étonnerai pas qu’ils attendent que le vieux Blocher partent à la retraite pour prendre sa place.

    Vous en pensez quoi?

  4. je constate simplement que Christoph Blocher a été élu démocratiquement, tout comme Messieurs Freysinger, Fehr, Perrin, et autres Zysiadis, et qu’il n’y a pas matière a critiquer. Ni à avoir « peur ».

    Si la gauche était aussi unie que la droite (comprenez UDC), si elle proposait des programmes concrets et complets, les résultats ne se feraient pas attendre.

    Seulement voila… la droite monte en puissance, et on se plaint…

    Il faut arrêter de voir C.Blocher comme un éspèce de « dictateur » raciste et ultra-libéral, dirigé par les lobbys financiers et pharmaceutiques. On s’attaque à lui sans arrêt, dans la presse, par des artistes (chanteurs, « peintres »,…). Si il était ce despote que vous voyez en lui, il aurait pu réagir, il ne l’a pas fait.

    Il défend une grande partie de la population, fait du (très) bon travail à Berne et laisse parler et commenter. (bien faire et laisser dire)

    Maintenant, tenter de le comparer à Staline… c’est un jeu dangereux. Certes le texte de Mr. O.Freysinger est un peu (trop?) mégalo. Provocation? peut être. Et certainement que votre réaction, Mr. Zysiadis, le fera sourire!

    PS: »faut aussi FAIRE GAFFE aux “jeunes”  »
    Rien à craindre. L’UDC ne va pas bruler le palais fédéral et imposer une dictature! revenez sur terre…

    Salutation, et, Mr.Zysiadis, félicitations (tardives!) pour votre succès à Obwald!

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