Centre patronal, liberté surveillée

Centre patronal, liberté surveillée

Le Centre patronal vaudois ne badine pas avec les droits politiques des simples citoyens.

Pierre-Antoine Hildebrand est radical (conseiller communal lausannois ?), il travaille comme un autre radical au Centre patronal vaudois de Paudex (vous savez la belle bâtisse construite avec l’argent des cotisations des PME vaudoises… ). L’autre radical est Olivier Feller, député de la Côte nyonaise au Grand Conseil vaudois.

Les deux radicaux voulaient être candidats au Parlement fédéral. L’un pourra, il a reçu la bénédiction de son patron, l’autre pas.

Pourtant, la liste radicale est loin d’être pleine, c’est pas dommage ?

Mais le Centre patronal ne se prend pas pour la queue de la poire. Il ne badine pas avec les droits constitutionnels. En politique bourgeoise, on choisit qui sera le meilleur porte-parole et puis les interdictions tombent vite comme des couperets.

Il est grand temps que les droits politiques et leur exercice ne dépendent plus de quelques ukases de quelques roitelets.

L’exercice des droits politiques doit être libre. Les décharges horaires pour leur exercice effectif doivent être automatiques sans perte de salaire.

Peut-être qu’un jour, il y aura alors plus d’ouvriers et d’employés dans les Parlements et plus de radicaux libres…

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