UBS, fossoyeur de la souveraineté suisse
Le culot de la direction de l’UBS n’a de commune mesure que sa suffisance et son incompétence.
Heures après heures, il se révèle que MM. Kurer et Rohner non seulement étaient au courant des méthodes de gangsters utilisés aux Etats-Unis, mais en étaient vraisemblablement même le cerveau.
Et ils osent nous jouer le refrain de la protestation anti-impérialiste avec des trémolos sur la souveraineté suisse maltraitée par d’odieux cow-boys.
Avec le Conseil fédéral que nous avons, composé de forces politiques qui ont toutes sacralisé le secret bancaire, il n’est pas étonnant que l’UBS cherche une issue vers l’union sacrée pour sauver ses meubles.
Décidément, il n’était pas besoin de consacrer annuellement près de 4 milliards à la défense nationale armée. De l’argent jeté par la fenêtre ! En deux coups de cuillère à pot, les méthodes de gangsters financiers de l’UBS sont en train de mettre à genou la Suisse, qui n’a eu de confiance que dans la monoculture de la spéculation financière.
Il est grand temps de tourner la page, d’abandonner le secret bancaire et de faire le changement de cap vers le bien commun. Une autre Suisse est possible, que diable !