Valérie, les ch’tis et les autres

Valérie, les ch’tis et les autres

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Tiens bon Valérie.

Il y a quelque chose de pathétique à les entendre hurler, la bouche en coeur, sur ce qui se fait et sur ce qui ne se fait pas en politique.

Leur monde, leur monde du politiquement correct, ce sont les milliards qu’ils se mettent dans les poches et qu’ils volent aux travailleurs, sur fond de crise financière.

Leur monde du politiquement correct, ce sont les émeutes de la faim qu’ils provoquent partout dans le monde, tout en accueillant dans leurs banques l’argent de la sueur des pauvres. Ils sont beau ces élus du politiquement correct !

Et ils veulent nous donner des leçons de morale, ces gens-là, parce qu’on ne présente pas un visage lisse relooké, parce qu’on ne cache pas, de temps en temps, notre mal être ?

Tiens bon Valérie. Ils n’ont aucune leçon à nous donner. Nous sommes élus de notre temps et les coups de blues nous appartiennent.

Pourquoi tant de monde a pris du plaisir à voir les Ch’tis ? Tout simplement, parce qu’il y a une attente populaire d’authenticité, de vérité. Une attente d’un autre monde qui arrête de faire semblant de vivre au rythme de ces fous du fric… La nostalgie des valeurs de l’amitié à la place de la compétitivité qui écrase l’autre.

Ce monde-là est le nôtre avec ses hauts et ses bas. Et il nous arrive de devoir hurler pour nous faire entendre. Ce n’est pas parce que nous sommes élus que nous sommes différents de notre classe.

Tiens bon Valérie et laisse-les dire. Les milieux populaires savent reconnaître les leurs. Ils savent aussi pardonner.

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