Milliards UBS: qui a voté quoi dans la Délégation des finances

Milliards UBS: qui a voté quoi dans la Délégation des finances

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Le Conseil fédéral affirme qu’il a consulté la Délégation des finances avant de prendre sa décision pour faire ses libéralités à l’UBS. Soit.

Ensuite, nous avons entendu les protestations, voire les cris d’offraie des uns et des autres, sur le manque de démocratie, notamment du Parti socialiste suisse. Soit.

Voyons maintenant la composition de cette Délégation des finances:

Président/e
Leuenberger Ernst (PSS)

Membres du Conseil national
Zuppiger Bruno (UDC)
Loepfe Arthur (PDC)
Marti Werner (PSS)

Membres du Conseil des Etats
Leuenberger Ernst (PSS)
Altherr Hans (Radical-libéral)
Schwaller Urs (PDC)

Puisque le PSS s’insurge, pourrions-nous savoir si ses deux membres de la Délégation se sont opposés à ce renflouement des caisses de l’UBS ?

7 réflexions sur « Milliards UBS: qui a voté quoi dans la Délégation des finances »

  1. C’est bien Monsieur Zisyadis!
    Et ensuite? Après ces critiques, que proposez-vous?
    Avez-vous une solution à cette crise?
    Merci de nous éclaircir!

  2. Suite à l’affaire UBS, force est de constater que les citoyens – sont en fait que des pions que l’on peu manipuler à souhait.
    L’essentiel, c’est que ces petites gens travaillent, paient des impôts et fassent vivre les nantis et nos dirigeants qui font cause commune avec les puissants de l’industrie et de la haute finance de ce monde.
    On fait croire aux citoyens que c’est eux le souverain, mais en fait tout est dirigé par nos élus. Je suis écœuré de voir avec quelle désinvolture et arrogance sont gère les affaires. Le gouvernement y.c. la plupart des parlementaires sont à la botte de la haute finance et des multinationales. Ce ne sont pas les intérêts du peuple qui les intéressent, mais uniquement les leurs.
    Nous assistons actuellement à la tentative de sauvetage de la banque UBS. Même moi qui ne suis pas spécialiste des affaires bancaires, quand l’UBS annonçais pendant plusieurs années de suite des bénéfices de plus de 10 Milliards par an, je concluais qu’il n’était pas possible en travaillant serieusement et honnêtement d’amasser un tel pactole. Sans sortir des HEC, il était prévisible que cela ne pouvait pas durer ! Alors il ne faut pas nous dire que les hauts stratèges de l’UBS n’ont rien vu venir ! A croire que c’est l’avidité et le fait d’amasser de l’argent facile qui les a aveuglé.
    Maintenant, c’est le bon petit peuple Suisse qui doit passer à la caisse, pour sauver ce qui peut encore être sauvé. En plus, il faudra encore subir la moins-value sur les 2ème piliers, argent avec lequel ces « boursicoteurs » ont sans scrupules spéculés pour se remplir les poches de bonus indécents. La perte de ces malversations c’est pour le peuple. En plus, ils ont provoqué une récession faramineuse mondiale avec le chômage, etc. qui s’en suit. Idem pour les salariés des USA et de l’Europe.

  3. Comme d’hab. Les chefs-PS sont des artistes d’une forme de double discours : un langage pour les caméras, un autre dans les faits. Un peu comme un homme qui dit à sa compagne : « je t’aime » et qui -lorsqu’elle tourne le dos- drague dans tous les sens pour s’en trouver une autre….

    Pour Olivier: des solutions à la crise, il y en a. L’urgence est de ne pas continuer comme nous le faisons car une autre crise bien plus terrible nous attend: elle sera écologique. Son origine est semblable aux causes qui nous ont précipité dans la crise financière que nous vivons.
    Ce n’est pas une question de parti politique mais de bon sens, mieux de survie.

  4. On notera tout de même que on n’a pas la réponse à l’interrogation de M. Zisyadis :

    Puisque le PSS s’insurge, pourrions-nous savoir si ses deux membres de la Délégation se sont opposés à ce renflouement des caisses de l’UBS ?

    La réponse est simplement « non », grâce au secret des commissions, qu’on bénit pourtant dans d’autres situations.

    Il est un peu facile de se lancer dans des tirades accusatrices…

    Mais bon, le secret des commissions n’exclut pas que les membres du PSS aient en effet voté pour. Bref, j’aime pas trop le climat de suspicion et de dénonciation qui règne ici…

  5. Il ne s’agit pas de soupçonner qui que ce soit, ni d’accuser tel ou tel mais de faire bouger les choses. Ce que nous vivons est l’aboutissement du mode de croissance néolibérale. Rares sont les gens qui le nient encore. Publiquement en tout cas. Et le pire est à venir, si on continue de la sorte.

    Jusqu’à maintenant les responsables socialistes ont essentiellement accompagné ce système économique et sociale mortifère pour notre société, destructeur pour son habitat, c’est à dire notre planète.
    Les chefs-PS, au mieux, ont joué les infirmiers, au pire ils sont co-responsables des dégâts.

    Qu’a fait un Ulrich Gygi, socialiste grassement payé, à la poste? Un socialiste ne se devait-il pas de protéger les salariés et les usagers?

    Si ces chefs-PS voulaient faire approuver leur plan concernant l’UBS, ils le feraient. Les militants sont nombreux, certainement pleins d’imagination, d’engagement et d’altruisme.

  6. Salut camarade !
    Je suis heureux de la page que la Courrier t’a consacrée. Le réd en chef a l’air d’avoir l’esprit bien tourné. L’utiliser davantage. Quant à toi, j’espère que tu pourras continuer avec succès ton travail d’unité au niveau national. Les romands donnent l’impression d’être plus réticents. Non ?

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